S8
Lisières Productives
Diversifier la production salicole avec le marinchage
Projet en cours…
Lisières Productives
encadrants :
Aude Mermier
Philippe Ayad
Re-reading Koolhaas
Koolhaas and France : a one-way love ?
Quelle a été la réception Koolhaas en France ? C’est la question que nous nous sommes posé et dont nous avons tenté d’esquisser une réponse dans le cadre d’une expérimentation méthodologique d’une semaine. Nous avons mené un travail d’enquête retraçant la vie professionnelle de OMA et de Rem Koolhaas et de son travail en France, ses écrits, leur traductions ainsi que les débats qu’ils ont provoqués. Nous avons mené parallèlement des entretiens à distance auprès de personnalités francophones qui ont écrits sur, travaillé avec ou ont croisé Rem au cours de leur carrière. Nous avons pu discuter avec Patrick Bouchain, Sébastien Marot, François Chaslin, Françoise Fromonot, Michel Jacques, Jim Njoo et Philippe Tretiak.
Ces derniers nous ont fait part de leurs anecdotes, de leur point de vue et de leur vision des faits sur differentes situations comme le soi-disant « conflit » des alter-ego « Nouvel-Koolhaas », ce qui a bien pu se passer durant le concours pour La Villette, pour lequel OMA était donné vainceur. Cet exercice s’inscrit dans le travail de rédaction d’un livre de Xavier Wrona sur Koolhaas.
Re-Reading Koolhaas
responsable :
Xavier Wrona
En première année de master, j’ai intégré l’atelier Architecture in World On Fire. Tout au long du semestre, nous avons travaillé sur la multinationale pétrolière TotalEnergies. Cela peut sembler étonnant pour des étudiants en architecture de s’interesser à des questions économiques au lieu de s’interesser à du bati. Mais nous pensons, au contraire, à la lumière du travail de thèse de Xavier Wrona, responsable du semestre, que l’architecture ne se résume pas à la question du bati. Il définit notamment l’architecture comme un savoir des systèmes, une mise en ordre d’éléments au sein d’un ensemble. De plus, la production de bati participe à la destruction de notre planète. Dans un monde en feu économiquement, socialement et environnementalement, les architectes auraient plus intérêt à atteler leur savoir au redessin et à la transformation du système productif.
Nous avons tout d’abord commencé par un travail d’enquête, pour mieux saisir ce qu’est Total de manière totale, en s’inspirant du travail de l’artiste américain Mark Lombardi. Nous avons donc dressé le portrait de Total d’un point de vue juridique, économique et infrastructurel. Ce travail nous a permis de mettre en valeur le maillage qui structure la toile du système Total.
Parallèlement, nous sommes allé à la rencontre de travailleurs.euses et de syndicalistes, à la raffinerie de Grands-Puits, pour se confronter au réel. Ces travailleurs.euses se sont notamment fait remarquer dans leur lutte conjointe avec des militants écologistes (une première en France et une réelle victoire symbolique) face TotalEnergies dans son entreprise de greenwashing, visant à peu-à-peu fermer les raffineries en France, pour délocaliser la production là où les normes sociales et environnementales sont plus fragiles.
Dans un deuxième temps du semestre, nous avons tenter d’esquisser un contre-projet à celui de TotalEnergies sur 3 plans. Un premier groupe a produit un site internet pensé comme un outil des luttes et organisé comme un Lombardi augmenté. Un autre groupe a produit un contre-projet de reconversion locale de la raffinerie de Grand-puits pour en transformer l’outil de production en répondant en répondant aux problématiques sociales, environnementales et énergétiques. Un autre groupe, s’est interessé à comment transformer radicalement notre société par le récit, en s’inspirant de différents textes d’appels et de traditions écrites à l’origine de transfomation majeure (comme les thèses de Luther pour le protestantisme). Aussi nous avons étudié différents événements révolutionnaires (les printemps arabes, la révolution d’octobre, les gilets jaunes etc…) et tenté de cerner ces évenements sous le prisme du schéma du feu (combustible-comburant-énergie d’activation) pour mieux comprendre ce qui pouvait bien être à l’origine de ces embrasements sociétaux.
Architecture in a World On Fire
responsables semestre :
Manuel Bello-Marcano
Xavier Wrona
avec la participation de :
Adrien Cornet
Alexis Cukier
Adrien Durrmeyer
Paul Feltman
Claire Thouvenot
S7
Archinfire
faire une chaine youtube
sur l’architecture au-delà du bâti
Parallèlement au travail sur TotalEnergies, une autre part du master était de produire un média indépendant, pour faire connaître le travail du master mais aussi de créer un espace débat plus large que celui restreint des architectes, sur l’architecture au-delà de bati attelée à des questions de notre temps, celle d’un monde en feu. Nous avons donc travaillé avec differentes personnalités dans le domaine du droit, du cinéma, de la vidéo, de l’informatique ou encore de l’OSINT (Open Source INTelligence), afin de savoir comment créer une chaine de média Youtube. Nous avons, par la suite, mis en pratique ce que nous avont appris en réalisant une entrevue de Giulia Tellier Silva, une doctorante en architecture qui travaille sur les conditions de travail des architectes.
Nous avons organisé un studio de tournage, filmé et interviewé Giulia.
Archinfire Media
responsable :
Xavier Wrona
encadrants :
matthias Brissoneaux
Thomas Goumarre
Jean-Charles Parat
Jacopo Rasmi
S6
Le logement
Et si les espaces devenaient aussi appropriables ?
Dans les appartements, pas de fioriture, rien que le nécessaire: juste du bois, de la lumière, de l’air, des vues et de l’espace. On peut voir à l’intérieur les poteaux et les poutres en laméllé collé ainsi que les plachers CLT. Seul le sol, une chape terrazzo de béton ciré pour l’inertie thermique et l’accoustique apporte un contraste face à cet univers de bois des murs au plafond. (Dans un souci de responsabilité sociale et écologique, et étant proche des exploitations du Pilat, l’idée serait que le bois utilisé soit local). Chaque appartement profite d’une salle de bain spatieuse et universelle donnant sur l’exterieur et baignée de lumière par une large baie vitrée, à la limite de l’exhibition…
La cuisine donne sur la terrasse commune: comme une invitation à partager un repas avec ses voisins
A travers ces appartements, l’idée était d’offrir la plus grande capacité d’appropriation de l’espace par l’habitant, grâce à des cloisons coulissantes. Lorsque qu’elles sont fermées, ces larges unités de 16 mètres carré (basée sur la trame carré de 4 mètres des logements) offrent toujours une liberté d’appropriation. Et au besoin, ces «pièces» peuvent être agrandies…
A l’exception de la salle de bain, ces cloisons peuvent transformer un appartement de 3 chambres pour n’en faire qu’une seule large pièce. Le jeu est le même qu’avec les baies vitrées: L’appartement peut être complètement ouvert.
La première partie du logement entre en relation avec les logements existants, en venant s’implanter dans la cour et en y partageant un socle-pilotis minéral. Ce dernier accueille un atelier partagé ainsi qu’un garage à vélo. Le rez-de-chaussée du bâtiment implanté dans l’espace boisé est plûtot pensé comme un tiers lieu couvert et ouvert au public pouvant venir par exemple accueillir un café de plein-air.
La deuxième partie du logement se fond dans l’existant végétal, tout en prenant de la distance par rapport à ce dernier. Son implantation respecte scrupuleusement la masse arborée. Cette marque de respect vis-à-vis du végétal tisse un lien particulier avec le logement, amplifié par sa proximité. Le logement est comme dans un parc.
L’ensemble des appartements sont traversants Est-Ouest. Au fil de la journée, on profite des rayons du soleil, de part et d’autres du logement: Le matin, on se lève avec le soleil; le soir, on profite du coucher au repas.
Les appartements peuvent s’étendre sur l’exterieur grâce aux deux terrasses en ossature métallique de part et d’autre des façades vitrées. La terrasse Ouest est à moitié destiné à la circulation et de l’autre destiné aux habitants. Au sol, le sens des planches de bois ajourées suivent ces destinations. Cette terrasse est partagée entre les habitants mais séparable grâce aux volets en bois, servant aussi de protection solaire supplémentaire en été.
Côté Est, la terrasse, privative, devient jardin d’hiver.
Le dernier niveau accueil une large serre-jardin partagée, avec de larges terrasses, offrant à tout les habitants un cadre magnifique pour s’adonner au jardinage ou se réunir au soleil et permettre une certaine autonomie alimentaire.
L’ensemble des immeubles respectifs sont connectés entre eux par une passerelle commune afin de profiter des differents services et espaces offerts par chaques immeubles
Le logement
Troisième année de Licence
2023-2024
Responsables semestre 6 :
Simon Moisière
Simon Portelas
Roxanne Laborde
Rocio Calzado Lopez
Henri Guerrin-Dessert
Eric Clavier
S4
Une école à chillhac
L’idée du projet d’école était d’offrir de larges espaces pédagogiques plain-pied tournés vers l’extérieur, en respectant scrupuleusement l’existant et avec comme défi l’utilisation de techniques de construction traditionnelles et frugales et de matériaux biosourcées. Le bâtiment s’inspire dans sa forme, dans l’agencement de ses espaces mais aussi dans la manière de se construire de l’architecture traditionnelle japonaise.
L’intérieur est divisé en trois espace: l’espace de lecture et de repos donnant sur le jardin et le végétal existant ; l’espace de pédagogie pratique ouvert sur le jardin pédagogique d’un côté et la cour de récréation de l’autre ; et l’espace de classe et de pédagogie théorique, au centre, composé de différentes salles de classe traversantes. Ces trois espaces sont séparés par deux blocs techniques accueillant rangements larges, sanitaires et tisanerie. Le bâtiment prend de la distance par rapport aux murs existants : une forme de respect et de contemplation du mur s’installe. Les deux accès d’origines sont sauvegardés, les arbres remarquables existants aussi. La rase du mur centrale est intégrée dans le projet comme élément d’assise et utilisé comme délimitation du travail de sol en damier entre espace de cours en sol mou biosourcé et les espaces végétalisés laissé naturel avec les arbres d’un côté et le jardin pédagogique de l’autre.
Les fondations sont ballastées. Sa structure en bois légère et aérienne est sur-élevée pour respecter le terrain naturel et donner au bâtiment un effet de lévitation par rapport sol. La large toiture en tuile, pour s’inscrire visuellement dans le paysage, cadre la vue vers l’extérieur et protège l’intérieur du soleil. Le bois est local : La charpente visible apporte chaleur et bien-être à l’interieur. Elle joue avec la lumière apportée par l’ouverture zénithale. Les murs en terre de site coulée dont le dessin du coffrage rappelle symboliquement les orgues basaltiques, élément significatif du lieu.
Une école à Chillhac
Deuxième année de Licence
2022-2023
Responsables semestre 4 :
Séverin Perrault
Jérôme Glairoux
S3
La Maison de quartier
du Crêt-de-Roc
Le quartier du Crêt-de-Roc est déjà doté de ce que l’on appelle localement une « amicale laïque» : une maison de quartier où l’on vient se réunir, discuter, lire, manger, boire un verre, voir un spectacle ou un film. Un lieu du commun essentiel à la vie du quartier qui mérite d’être amélioré.
La Maison du Crêt-de-Roc actuelle souffre d’une mauvaise visibilité, d’une mauvaise connexion vis-à-vis de son quartier et de la petitesse de ses espaces intérieurs peu lumineux. Dans la logique de l’exercice de réalisation complète d’un projet et non d’une réhabilitation, l’enjeu est d’offrir une nouvelle maison de quartier.
Le projet consiste, en premier lieu, à la création d’un espace publique pour offrir une respiration dans le quartier, prendre de la distance par rapport à l’existant et la rue et rendre visible le nouveau centre culturel. Ce dernier prend de la hauteur pour devenir un élément phare du quartier, tout en offrant une vue surplombante à 360 degrés sur la ville.
Le programme se décline sur différents étages. Au Rez-de-chaussée, une grande salle de spectacle vitrée suivant la descente. En haut, un toit terrasse accessible servant de cour de récréation insolite pour les enfants et de place publique surélevée.
Les étages, avec leurs espaces modulables selon les activités, sont entourés de baies vitrées coulissantes laissant la lumière inonder les espaces intérieurs. Elles sont entièrement ouvrables, faisant disparaître la frontière entre intérieur et extérieur. Ces baies vitrées sont elles-mêmes enveloppées d’une paroi striée de bois faisant office de moucharabieh. Cette simple paroi crée un jeu visuel permettant de voir sans être vu. Cette épaisseur de bois peut elle aussi s’ouvrir selon si l’on souhaite faire rentrer le soleil à l’intérieur ou s’en protéger.
La maison de quartier du Crêt de Roc
Deuxième année de Licence
2022-2023
Responsables semestre 3 :
Jérôme Glairoux
Franck Le Bail
Jenna Moreau
S3
Un Logement Participatif
au Crêt-de-Roc, Saint-Etienne
L’objectif du troisième semestre était de reconnecter le quartier du Crêt-de-Roc avec sa ville à travers la réalisation de trois programmes en cohérence avec leur contexte urbain. C’est trois projets sont : un escalier, un logement partagé, un centre culturel. Le Crêt-de-Roc est un quartier central de la ville de Saint-Étienne, situé sur une des sept collines de cette dernière.
Une des problématiques de notre société actuelle est le manque de lien, le manque de commun entre les individus : une des réponses à ce problème social se trouve dans la conception spatiale et notamment dans le logement. Un logement créant un esprit de communauté par le partage de différents espaces et services et ouverts à son quartier pour développer la convivialité et la solidarité. Face au différents défis qui nous incombent et à l’avenir incertain, la seule manière d’y répondre : c’est le commun. Faire commun et faire société a toujours été et sera encore notre seule manière de survivre sur cette planète en tant qu’espèce.
L’ensemble du bâtiment est habillé d’une paroi de verre sablé blanchâtre, uniforme et opalescente laissant passer la lumière mais occultant la vue. Cette paroi de verre s’ouvre en accordéon à la guise des habitants.
Au Rez de chaussé, un atelier ouvert sur la rue avec une placette couverte par l’avancée des jardins d’hiver. Le premier étage regroupe les différents espaces partagés tels qu’un espace travail donnant sur l’escalier existant exterieur, la cuisine en connexion avec le jardin d’hiver, la bibliothèque ainsi qu’un espace d’exposition ou de diffusion filmique. Le tout est accessible depuis l’atelier du Rez-de-chaussée mais aussi par l’escalier extérieur existant.
L’espace du premier étage donne sur une cour jardin arborée et partagée avec le voisin d’en face. Les deux étages suivant regroupe différents appartements traversant répondant à différents types d’individus.
Enfin, pour couvrir le tout, une serre-potager partagée avec sa toiture de verre en dans de scie. La serre est complètement vitrée mais alterne verre sablé et verre transparent, faisant baigner l’espace d’une lumière à la fois tamisée et d’une lumière zénithale directe : un balcon filant laisse entrevoir la ville.
Logement Participatif
Deuxième année de Licence
2022-2023
Responsables semestre 3 :
Jérôme Glairoux
Franck Le Bail
Jenna Moreau
S2
La maison du Gouffre
Le deuxième projet du semestre deux au Gouffre d’enfer consiste en la créationd’un espace pédagogique autour de la nature : la maison du Gouffre, sorte d’école buissonnière au sein du parc.
Le projet profite de la proximité avec la route mais aussi de la singularité du lieu en venant s’installer dans un espace canalisé du barrage d’une largeur de 6 mètres, au niveau d’un ancien tunnel d’évacuation de l’eau du barrage, tout deux aujourd’hui obsolètes et abandonnés. La forme cylindrique du bâtiment s’inspire de la forme du tunnel avec une couverture ronde.
Le projet communique avec le tunnel qui en est la continuité. Le tunnel est réhabilité en espace de stockage mais aussi d’espace d’exposition en longueur ou d’évènements sous lumière artificielle de par la pénombre du lieu propice à la conservation d’œuvres en tout genre. Le Rez-de-chaussée est un espace complètement vitré, donnant à voir les fronts rocheux depuis l’intérieur de la rive. Il fait le lien entre les espaces du dessus et le tunnel. Les blocs du Rez-de-chaussée sont à la fois structurelles et fonctionnelles en venant supporter l’espace supérieur et en y accueillant les sanitaires et les espaces de stockage.
Les salle pédagogiques sont pensées pour favoriser les apprentissages alternatifs avec un un espace central libre en renfoncement, bordé de casiers de rangement et de promontoires donnant sur un balcon d’un côté et la terrasse centrale de l’autre. Depuis la terrasse centrale on peut voir l’entrée du tunnel. Elle fait le lien entre l’esplanade et les deux salles pédagogiques traversantes.
La maison du Gouffre
première année de Licence
2021-2022
Responsables semestre 2 :
Thierry Eyraud
Frédéric Bonnet
Pierre Doucerain
Sébastien Martinez-Barat
S2
L’Observatoire du Gouffre (Rochetaillée)
Le semestre tournait autour de différents projets dans le Gouffre d’Enfer, un parc au cœur du Pilat. Le large parc du Gouffre d’Enfer, derrière son aspect naturel, est en réalité un espace vert construit de toute pièce au XIXe siècle, en lien avec le barrage du même nom.
Le premier projet du semestre consistait en la création d’une folie au sein de ce parc. L’idée était de profiter de la présence d’une ancienne chaume, située sur les hauteurs du parc, dont il ne reste que la base en pierre et d’y installer un observatoire ornithologique pouvant servir d’abri pour un bivouac.
Le projet met en valeur les pierres existantes de manière poétique en venant creuser le sol. Le regard est porté au niveau du sol, permettant d’aborder en vue de fourmi l’espace naturel alentour. Le lieu offre une vue sur le village de Rochetaillée cernée par un massif rocheux et le massif forestier.
L’ensemble est couvert de deux toitures jumelles inspirées des portes Tori japonaise marquant l’entrée d’un espace à un autre : l’un faisant guise de seuil, entre le sentier connectant le projet au circuit existant et le projet lui-même ; l’autre cadre la vue sur Rochetaillée.
L’espace centrale, qui lui n’est pas couvert, accueille un foyer pour le feu: le fait que le projet soit semi-enterré à hauteur d’épaule permet de protéger le feu du vent, tout en cadrant la vue sur le ciel étoilé, la nuit tombée. Une rampe permet au visiteur de continuer sa balade plus en hauteur, hors de tout sentier, en total liberté.
L’Observatoire du Gouffre
Première année de licence
2021-2022
Responsables semestre 2 :
Thierry Eyraud
Frédéric Bonnet
Pierre Doucerain
Sébastien Martinez-Barat
S1
Le refuge
Le refuge : second projet phare du premier semestre. Il s’agit d’un projet théorique autour de la forme intérieure abordée par le creusement dans la masse. L’idée est de créer un refuge pour une communauté temporaire autour des 4 éléments: la terre pour l’espace privé habité (dormir), l’air pour l’espace commun de réunion (se réunir), l’eau pour l’ablution (se laver), le feu pour l’espace de restauration (manger).
Les espaces de feu et d’eau, jumeaux grandioses et antithétiques, faisant office de seuil dans l’entrée de la communauté. Ils sont tout l’inverse de l’autre: l’espace eau est un bassin ouvert des quatre cotés, alimenté par un impluvium, tandis que l’espace feu est une cheminée massive, comme en lévitation, avec un foyer pour le feu et des rangements creusés pour accueillir les provisions.
Au centre, l’espace de réunion de la communauté, aérien et très ouvert, se résumant à quatre éléments incisifs s’apparentant à des piliers, venant porter l’élément massif servant de couverture.
Enfin, trois espaces terre tournés vers un jardin individuel et un arbre pour méditer. Les espaces de repos, entre grotte et maison troglodytique, viennent s’enfoncer dans la terre et créer des cocons individuels pour se recentrer sur soi-même avec une couchette et un rangement creusé. Cependant, une ouverture en bandeau, située à l’opposé de l’entrée de la grotte, vient illuminer l’espace intérieur et rappeler l’importance de la communauté en laissant entrevoir l’espace de réunion.
Le refuge
première année de Licence
2021-2022
Responsables semestre 1 :
Evelyne Chalaye
Pierre-Albert Perillat
Attoumani Jordan
Architecture Student from ENSASE
(Superior School of Architecture of Saint-Etienne, France)
attoumani.jordan@gmail.com
jordan.attoumani@st-etienne.archi.fr